En Autriche, en Europe, en France et dernièrement au Portugal, les organisations de normalisation ont tenté de séculariser le halal en le soumettant au système de normalisation séculière.

Après l’abandon par le CEN (Comité Européen de Normalisation) de son projet technique ’Halal Foods » en février 2016, c’est autour de l’AFNOR de retirer sa norme dite ’Denrées Alimentaires Halal », selon une information de l’AFP.

Le souhait de l’Union et/ou de ses différents membres d’harmoniser les pratiques sur le marché halal peut s’entendre. C’est également une demande des consommateurs musulmans. Mais cela ne justifie pas de priver le halal de son essence religieuse. Quel que soit le plan entrepris en ce sens, il faut s’assurer que :

Toute question, définition ou décision de nature religieuse soit une prérogative exclusive des autorités religieuses de la communauté musulmane.

L’accréditation, l’audit, la certification et le contrôle de toute production nécessitant une authentification halal soient du ressort exclusif des organismes musulmans compétents dans la matière, sous le contrôle des autorités et des institutions religieuses musulmanes accréditées et reconnues.

Aucun texte normatif du halal ne puisse être traité ni être la propriété d’une organisation non musulmane.

L’argent public utilisé pour financer les nombreuses études et les travaux de normalisation tendaient à soutenir la suppression des droits musulmans liés au halal, et devrait être orienté autrement. Les pouvoirs publics, tout en respectant les principes de la laïcité, peuvent apporter leurs concours aux instances religieuses assistées par les acteurs du marché halal, afin d’harmoniser les pratiques sur le marché. Ceci en se basant sur un cadre juridique adapté aux questions religieuses et au respect des droits des citoyens français et européens de confession musulmane.

http://www.asidcom.org/L-AFNOR-retire-sa-norme-dite.html

 

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